L'appel à candidatures 2024 pour les bourses de la Fondation est clos.
Projet primé : documenter les conséquences du dérèglement climatique au Nigeria et en Afrique du Sud.
Très tôt plongée dans l’univers de la presse grâce à ses parents journalistes, Adrienne perçoit vite le pouvoir de la photographie. Après des études de photographie au Canada, son pays natal, elle travaille sur des sujets de longue durée au Nicaragua, puis en Afrique (où elle a vécu cinq ans).
Une photographie engagée et dénonciatrice
Dès 2015 et ses premiers reportages sur le continent africain, Adrienne constate les effets brutaux du changement climatique sur les populations les plus fragiles et entreprend de documenter le sujet. « Engagement social sans compromis », la photographie est pour elle un moyen d’attirer le regard sur ces drames écologiques et humains qui se jouent loin de nous, conséquences de nos modes de vie et de notre inaction quotidienne.
Chapitre 9
Après le Sud Soudan, le Kenya, la Tunisie et le Tchad, la bourse va permettre à la photographe de se rendre et de passer du temps (« plus long que celui qu’un média pourrait m’accorder pour un reportage ») à Lagos et à Cape Town pour réaliser le chapitre 9 de ce projet au long cours. Deux villes, deux phénomènes climatiques différents – inondations et sécheresse, – qui viennent précariser encore plus les plus pauvres. Le projet final, composé d’une dizaine de chapitres, prendra la forme d’un livre et d’une exposition itinérante, avec l’ambition revendiquée de susciter une véritable prise de conscience.