Jo, une série responsable

La première coproduction française neutre en carbone

De gauche à droite : l’acteur Tom Austen, Charlotte Sieling, la réalisatrice de deux épisodes,
et Jean Reno.

Avec sa société de production Atlantique Productions, Lagardère Entertainment s’est engagée aux côtés d’Ecoprod* pour faire de Jo – avec Jean Reno dans le rôle principal -, la première fiction internationale au bilan carbone neutre. Atlantique Productions s’est lancée dans l’éco-production en intégrant des critères environnementaux dans les choix de tournage et en partageant des « bonnes pratiques » avec les acteurs de la filière audiovisuelle.

Lors des quatre-vingt huit jours de tournage (qui se sont déroulés à Paris et dans les environs), de nombreuses actions ont été mises en place dans des domaines variés tels que : les déplacements, l’énergie, la gestion des déchets ou encore le mobilier. Parmi ces actions, notons : la réutilisation de gobelets (marqués au nom des personnes mobilisées chaque jour sur le tournage, des déplacements en Eurostar entre Londres et Paris, l’utilisation de branchements forains pendant 70% du temps de tournage, la dématérialisation des documents de tournage, la réalisation des vues aériennes par un drone ultraléger, avec moteur électrique et thermique, comme alternative à l’hélicoptère…

L’évaluation carbone pour chacun des huit épisodes de la série a été estimée à 73 tonnes équivalent CO2, soit « un impact carbone divisé par deux pour une production d’une telle ampleur ». Ajoutons que le carbone résiduel sera compensé avec une participation dans un projet à vocation sociale et environnementale. Pour Klaus Zimmermann et Olivier Bibas, directeurs généraux d’Atlantique Productions : « Nous espérons créer un précédent dans la manière de produire des séries et souhaitons que, dans un avenir proche, le coût écologique des productions sera pris en compte dans les budgets. »

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