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Le Prix de la littérature arabe 2023, créé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, est décerné à l’auteur franco-irakien Feurat Alani pour son roman Je me souviens de Falloujah (Éd. JC Lattès)

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Paris, le 28 novembre 2023

Le Prix de la littérature arabe 2023,

créé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe,

est décerné à l’auteur franco-irakien

Feurat Alani

pour son roman Je me souviens de Falloujah (Éd. JC Lattès).

Le Prix de la littérature arabe des lycéens 2023,

est attribué à l’écrivain Abdelkrim Saifi

pour son roman Si j’avais un franc (Éd. Anne Carrière)


Pierre Leroy, Directeur Général Délégué de Lagardère SA et Administrateur délégué de la Fondation Jean-Luc Lagardère, a rappelé la mission première de ce Prix : « porter en France les voix des écrivains du monde arabe afin de continuer à jeter des ponts entre nos cultures différentes, pour les rendre toujours plus attentives les unes aux autres. C’est avec cette même ambition que nous avons créé le Prix des lycéens et nous ne pouvons que nous réjouir de l’enthousiasme avec lequel ces jeunes lecteurs se sont emparés de la mission ô combien importante qui leur a été confiée. Je suis heureux de nos choix, ils consacrent deux personnalités extrêmement attachantes, qui ont excellé à nous apporter, chacun, de façon fort émouvante un livre dont les racines plongent dans leur histoire personnelle, mais qui, nécessairement, rejoignent tous deux la grande histoire avec ses drames, ses fracas, et les espoirs qu’elle fait naitre ».


Jack Lang, Président de l’IMA, souligne « l’importance de faire rayonner la richesse des cultures du monde arabe, dont la littérature et la poésie sont des modes majeurs. Dans le contexte où la traduction des textes arabophones se raréfie, la mise en lumière des auteurs issus du monde arabe est essentielle et ce prix, également porté désormais par la jeunesse, en est le précieux instrument ».

Feurat Alani, lauréat du Prix de la littérature arabe 2023

Le jury a salué « un roman émouvant sur l’amnésie et la mémoire retrouvée entre la France et l’Irak, sur la relation à la fois complexe et tendre d’un père à son fils, sur l’exil et les souvenirs d’un pays déchiré…avec beaucoup de finesse, de tendresse, d’intelligence mais aussi d’humour ».

@ Photo Patrice Normand

Feurat Alani est né en France en 1980 de parents irakiens. Grand reporter, il a aussi réalisé de nombreux documentaires pour la télévision française avant de fonder sa propre société de production. Il est lauréat du prix Albert-Londres en 2019 pour son livre Le Parfum d’Irak. Je me souviens de Falloujah est son premier roman.

Je me souviens de Falloujah (Éd. JC Lattès)
Au début des années 1970, le jeune Rami décide de fuir la dictature de Saddam Hussein. Réfugié politique en France, c’est un homme secret sur son passé. À la fin de sa vie, alors qu’il est hospitalisé, Rami est soudain atteint d’amnésie. Ses souvenirs se sont arrêtés quelque part entre l’Irak et la France. « Je me souviens de Falloujah », dit-il pourtant à son fils, Euphrate, qui y voit l’occasion de découvrir enfin l’histoire de son père…Ensuite c’est le néant. Rami a oublié la seconde partie de sa vie : celle de l’exil. Euphrate va alors raconter à son tour ce qu’il en sait, avec l’espoir de percer certains secrets.

« L’écriture a fait partie intégrante de mes questions non résolues. Alors quand mon père nous a quittés, j’ai voulu le faire parler, lui, le silencieux, lui le taiseux, lui le réfugié. Le Prix de la littérature arabe est une immense consécration dont il aurait été fier […]. S’il y a bien un message que je souhaiterais faire passer à travers ce roman, il est le suivant : il faut refuser l’amnésie, ne pas oublier d’où l’on vient et porter haut et fort les valeurs que l’on nous a transmises » Feurat Alani

Feurat Alani succède à l’écrivain tunisien Yamen Manai qui a reçu le Prix de la littérature arabe en 2022 pour son roman Bel Abîme (Éd. Elyzad).

Jury du Prix de la littérature arabe :
Président : Pierre Leroy, Directeur Général Délégué de Lagardère SA et Administrateur délégué de la Fondation Jean-Luc Lagardère ; Nicolas Carreau, écrivain et chroniqueur littéraire ; Nada Al Hassan, spécialiste du patrimoine culturel ; Mahi Binebine, peintre et écrivain ; Mustapha Bouhayati, Directeur de la Fondation Luma à Arles ; Gilles Gauthier, ancienAmbassadeur de France au Yémen,traducteur des livres d’Alaa El Aswany ; Pauline Hauwel, Secrétaire Générale du groupe Lagardère ; Houda Ibrahim, auteur et journaliste à Radio France Internationale (RFI) ; Alexandre Najjar, avocat, écrivain, Grand Prix de la Francophonie 2020 et Nathalie Sfeir, Responsable de rayon à la librairie-boutique de l’IMA.

Promouvoir la diversité de la littérature arabe
Créé en 2013 par l’Institut du monde arabe (IMA) et la Fondation Jean-Luc Lagardère, ce prix (doté de 10 000 €) est l’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe. Ellepromeut l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français. Valoriser et diffuser en France la littérature arabe en plein temps fort de la rentrée littéraire, telle est la volonté des fondateurs de ce prix, qui s’inscrit également dans le travail de fond mené par l’IMA, plus largement, sur ce sujet, avec notamment ses Rencontres littéraires.

Abdelkrim Saifi, lauréat du Prix de la littérature arabe des lycéens 2023

Le jury des lycéens a estimé que «Si j’avais un franc est un roman qui délivre un message fort, porté par une écriture accessible, simple, et qui fait la part belle à la langue arabe. L’histoire, très réaliste, racontée à hauteur d’enfant, est bouleversante. Si j’avais un franc montre avec beaucoup de justesse toute la complexité d’un parcours de vie qui se confronte à la grande Histoire. »

@ Photo Céline Nieszawer

Abdelkrim Saifi a grandi à Hautmont dans le nord de la France. Il a été journaliste au Nouvel Obs et à La Voix du Nord, enseignant à l’université de Lille, puis président d’une fondation de recherche. Il est l’auteur d’une biographie de Pasteur (Pasteur ou la rage de vaincre, éditions La Voix du Nord). 

Si j’avais un franc (Éd. Anne Carrière)
À travers une déambulation dans l’histoire française, de la guerre d’Algérie aux soubresauts du XXème siècle, Si j’avais un franc appelle à réfléchir aux questions d’identité et d’intégration. Mêlant intime et politique, cette autofiction familiale donne voix à ces femmes et ces hommes de l’immigration algérienne qui ont subi l’exploitation et le mépris, et rend hommage à un père et à une mère condamnés, malgré eux, à l’héroïsme.

PRIX DES LYCÉENS
En 2023, dans le prolongement du Prix de la littérature arabe, la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’IMA remettent pour la première fois un Prix de la littérature arabe des lycéens (doté de 4 000 €). Des élèves de lycées généraux, technologiques et lycées professionnels de l’Académie de Versailles ont lu et voté pour leur ouvrage préféré parmi la sélection finale. En parallèle du Prix, les lycéens sont invités à participer à des travaux de lecture, d’écriture et à des rencontres avec les auteurs tout au long de l’année. Ce nouveau Prix s’inscrit dans la lignée des engagements de la Fondation Jean-Luc Lagardère, de l’Institut du monde arabe et de l’Académie de Versailles en faveur des enjeux d’interculturalité, et dans leur volonté d’accompagner les jeunes dans la construction d’un regard sur l’altérité et sur les différentes cultures du monde.

Près de 120 élèves de lycées généraux et technologiques de l’Académie de Versailles ont lu et voté pour leur lauréat :

  • Lycée Joliot-Curie, Nanterre
  • Lycée Condorcet, Limay
  • Lycée Jean-Baptiste Corot, Savigny sur Orge
  • Lycée Clément Ader, Athis-Mons

La cérémonie de remise du Prix des lycéens se tiendra le 21 décembre 2023 en présence du Recteur de l’Académie de Versailles, du Président de l’Institut du monde arabe et de l’Administrateur délégué de la Fondation Jean-Luc Lagardère.


Institut du monde arabe :
L’IMA a été conçu pour établir des liens forts et durables entre les cultures pour ainsi entretenir un véritable dialogue entre le monde arabe, la France et l’Europe. Cet espace pluridisciplinaire est un lieu privilégié d’élaboration de projets culturels, pensés en collaboration avec les institutions, les créateurs et les penseurs du monde arabe. Pleinement ancré dans le présent, il se veut le reflet de toutes les énergies du monde arabe. Débats, colloques, séminaires, conférences, spectacles de danse, concerts, films, ouvrages, rencontres, cours de langue, de civilisation, grandes expositions permettent tous les jours au public de l’IMA de se confronter à ce monde singulier et bouillonnant. L’IMA a également vocation à créer des passerelles en multipliant les collaborations avec des associations, des établissements scolaires et des hauts lieux culturels européens.
www.imarabe.org ; www.facebook.com/institutdumondearabe ; www.instagram.com/institutdumondearabe/

Fondation Jean-Luc Lagardère :
Abritée par la Fondation de France
Depuis 1989, la Fondation Jean-Luc Lagardère soutient et encourage le parcours de jeunes talents, en France et à l’international. Elle développe de nombreux programmes afin de promouvoir la diversité culturelle et de favoriser la réussite. La Fondation Jean-Luc Lagardère est ainsi un acteur pleinement engagé dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la solidarité.
www.fondation-jeanluclagardere.com ; www.facebook.com/fondation.jeanluclagardere

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