Communiqués de presse
L’observatoire Gulli – Etude 2008 Enfants et écrans
Archives Lagardère Active
Paris, le 16 mai 2008
45% des enfants consacrent plus de la moitié de leur temps de loisirs aux écrans. Qu’en pensent les parents ?
Dans le contexte actuel de développement des nouveaux supports numériques (télévision, ordinateur, console de jeu, téléphone mobile), le Pôle Jeunesse Lagardère Active a souhaité analyser la relation des enfants aux écrans qui les entourent ainsi que leur rôle dans les relations familiales. A cette fin, L’Observatoire Gulli* a mené une étude spécifique et complète auprès d’enfants de 6-11 ans et de leurs parents, selon une démarche originale combinant approches quantitatives1 et qualitatives2.
L’ambivalence parentale face aux écrans
Les parents perçoivent les écrans comme nécessaires aux enfants parce qu’ils sont des éléments de modernité mais ils ont également des craintes et des interrogations concernant leurs effets à plus ou moins long terme.
1 – Des écrans indispensables – Les parents se réjouissent de la familiarisation des enfants avec des outils informatiques qu’ils estiment nécessaires à leur intégration et leur adaptation au monde contemporain. Ils assimilent la non-maîtrise des écrans et notamment d’Internet à une forme d’illettrisme.
- Des écrans omniprésents dans les foyers – 98% des foyers interrogés possèdent au moins une télévision ou un ordinateur avec connexion Internet. Les derniers achats ne chassent pas les précédents ce qui abouti à une multiplication des écrans au sein du foyer. Les foyers avec enfants de 6 à 11 ans, possèdent en moyenne 10 écrans.
- Les écrans loisir majoritaire des enfants : 45% des enfants consacrent plus de la moitié de leur temps de loisirs aux écrans. Des écrans le plus souvent autorisés par des parents qui les perçoivent comme des éléments de modernité.
- Des écrans de plus en plus nomades et individualisés A ce titre, on note par exemple que 97% des enfants jouent à des jeux vidéo sur une console portable et 16% utilisent déjà un portable. Même si les enfants ne possèdent pas personnellement un portable, ils sont fortement attirés par les objets interactifs et ils jouent très tôt à explorer les téléphones de leurs parents.
2 – Des risques bien identifiés-
Les parents expriment des craintes très précises qui diffèrent selon les écrans : la crainte la plus évidente est la pornographie et l’exposition à la violence, notamment pour Internet (66% des réponses) et pour la télévision (40% des réponses), l’absence d’échange avec la famille et les amis pour les consoles de jeu (30% des réponses citées). La console de jeu et la télévision, dont les contenus sont « fermés », sont les écrans qui inspirent le plus confiance (69% pour la télévision et 92% pour la console de jeu).
3 – Une volonté de contrôle – 99% des parents interrogés déclarent utiliser au moins 1 moyen de contrôle sur les écrans de leurs enfants. La voie privilégiée est la limitation du temps passé après lequel vient pour la télé le choix des programmes regardés, et pour Internet l’autorisation d’une utilisation accompagnée uniquement. Sur ce média, 48% des familles déclarent posséder un logiciel de contrôle parental mais dans les faits il est souvent désactivé.
Des écrans partagés
1- Des écrans à l’origine d’échanges parents-enfants – La télévision et la familiarisation des enfants à Internet constituent des moments où parents et enfants se retrouvent autour d’une activité ou d’un événement commun. Une grande majorité de parents estime que les écrans sont propices à des échanges (97% pour Internet, 95% pour la télé, 87% les pour les jeux vidéo).
2- Les éléments partagés – Avec la télévision les discussions en famille s’organisent autour des contenus (74%) et Internet est considéré par les parents comme propice à faire découvrir de nouvelles choses (68%). Tous deux donnent le sentiment aux parents de mieux appréhender l’univers de leur enfant.
Une attente de contenus éducatifs…
Conscients de la puissance de l’attrait des écrans sur leurs enfants, les parents regrettent la pauvreté des contenus éducatifs sur ces supports car le jeu et le divertissement sont largement dominants. Cette attente est surtout exprimée vis-à-vis d’Internet (67%) et de la télévision (44%), les consoles de jeux vidéo étant plutôt considérées comme des écrans servant essentiellement à s’amuser.
Contact Etude :
Directrice des Etudes du Pôle Jeunesse Lagardère Active
Tiphaine de Raguenel - tiphaine.de-raguenel@lagardere-active.com
Contacts Presse :
Publicis Full Player
Valérie Berrebi - 01 58 36 46 86 - valerie.berrebi@publicisfullplayer.fr
Pôle Jeunesse Lagardère-Active
Véronique Dumon - 01 56 36 55 76 - veronique.dumon@lagardere-active.com
1. Sondages TNS Sofres auprès d’un échantillon représentatif de 300 parents d’enfants de 6 à 11 ans réalisées du 17 au 24 mars 2008.
2. Enquête ethnologique menée avec 20 entretiens domiciliaires menée en collaboration avec l’Institut EA, complétée par les analyses de 20 experts du monde de l’enfance (sociologues, psychanalystes, éducateurs…).
*A propos de l’Observatoire Gulli
Editeur de chaînes jeunesse leader en France (CANAL J, TiJi et Gulli) et de sites Internet associés, le Pôle Jeunesse Lagardère Active construit depuis plus 20 ans des marques à travers l’écoute et le dialogue avec les enfants. En 2007, il a créé L’Observatoire Gulli. Cette cellule permanente, entièrement dédiée à l’étude du comportement des enfants et leurs habitudes, a pour objectif de dégager des éclairages prospectifs, d’enrichir la réflexion des acteurs institutionnels et des parents, et d‘être à même d’imaginer les contenus de demain.
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