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Les quatre vies d’un amour, le nouveau roman de Mathieu Terence (lauréat Ecrivain 1998) est sorti aux éditions Grasset le 1er mars.
Voici le roman vécu d’une communion des âmes et des corps, d’un amour clandestin, insulaire, cérébral et tragique puisqu’il s’interrompt brutalement par la mort de la femme aimée, sur une plage, après qu’elle a porté secours à un enfant qui se noyait.
Une brûlante et poignante valse à quatre temps, ou une symphonie en quatre saisons : l’idylle, l’amour, les retrouvailles, puis l’absence. Une passion de sept années, saisie sur le vif de quatre carnets de voyages effectués sur les pas de Lou Andréas Salomé. Avec Nietzsche à Sils Maria, avec Rilke à Duino, avec Dostoievski à Saint Petersbourg, puis dans le brutal désert des années de deuil, quand le narrateur tente de comprendre la tragédie qu’il vit, ce « Nous » qu’elle et lui furent, et comment tout ce à quoi ils ont voulu échapper a fini par les rattraper.
Point de pensée magique ici : dans un style étincelant, une tentative d’élucidation au scalpel du mystère d’une relation magnifique, de l’amour buissonnier, d’une longue conversation que la mort interrompt mais que la littérature poursuit à l’infini.
« La fin de ce livre est déchirante. Ce tombeau brille comme un diamant. Merci à Mathieu Terence d’avoir le courage de nous l’offrir, intact pour l’éternité. » – Le Figaro Culture
Les quatre vies d’un amour
320 pages
Éditions Grasset
Sortie en librairie le 1er mars