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Le film A peine j’ouvre les yeux, produit par Bertrand Gore (Producteur cinéma 1994) et Blue Monday Productions, est sorti en salles le 23 décembre.
Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière.Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.
Selon la réalisatrice Leyla Bouzid : « Le film pose la question : comment, en Tunisie, se défaire de la famille, de la société et du système ? L’énergie que cela nécessite, les résistances que cela provoque et la violence
que cela peut engendrer. On suit le parcours de Farah qui a une soif de vivre, elle existe pleinement, envers et contre tous et pour cela, elle est punie, écrasée. »
Le film a déjà reçu en 2015 le Bayard d’or de la meilleure première œuvre au Festival international du film francophone de Namur, ainsi que le Prix Europacinema et le Prix du public lors des Venice Days.