En quoi le groupe Lagardère est-il concerné par l’impact environnemental du numérique ?
Avec plus de 23 000 salariés dans le monde et des activités majoritairement dans le domaine des services, le Groupe a des enjeux importants au niveau de ses systèmes d’information (SI). Ceux-ci sont souvent au coeur des chaînes de création de valeur, comme par exemple les antennes radio & TV, la distribution des actifs numériques, les outils éditoriaux ou les systèmes d’encaissement en magasin. Dans d’autres cas, les Systèmes d’Information (SI) sont en soutien direct des processus métier comme dans le cas des régies publicitaires, de la gestion des données client, de la logistique d’entrepôt ou des applications financières. Cette montée en puissance du numérique oblige plus que jamais les directions des SI à maintenir un niveau d’excellence opérationnelle, tout en maîtrisant les impacts environnementaux associés à ces enjeux, le tout dans un cadre réglementaire qui se renforce.
Quelles initiatives ont été mises en place dans le Groupe afin de limiter cet impact ?
Toutes les entités du Groupe ont maintenant déployé les technologies de virtualisation qui permettent une optimisation des éléments actifs (serveur, réseau, stockage données) avec des gains significatifs sur l’empreinte carbone des salles informatiques. Par ailleurs, bonnes pratiques et niveaux de certification sont maintenant systématiquement exigés au sein des contrats d’achat de matériels ou de prestation. Citons, par exemple, les postes de travail fixe ou portable, les hébergeurs de salle informatique, les gestionnaires de solutions d’impression ou les sociétés chargées du recyclage des déchets électroniques.
Comment envisagez-vous de progresser dans les années à venir ?
Dès 2013, le Groupe a mis en place un plan de progrès sur le poids des D3E traités par les filières agréées en France. Si nous ne pouvons pas agir sur les phases de fabrication des matériels (qui ont le plus d’impact sur l’environnement), l’allongement de la durée de détention des terminaux fixes ou mobiles ainsi que la réparation ou le recyclage systématique sont des engagements à poursuivre. En 2014, les nouvelles offres autour du cloud computing arrivent maintenant à maturité avec des contrats dédiés au monde professionnel. Ces nouveaux modèles, où la logique économique, la richesse des fonctionnalités et la performance écologique se rejoignent, sont très attractifs pour la plupart de nos entités.
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